Bien être animal : qualité d’alimentation des ruminants
08/10/2021
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Technical Articles
Parmi l’ensemble des secteurs adressés par
l’industrie agroalimentaire, celui de l’alimentation animale se scinde en deux catégories : le
petfood et l’élevage. Après avoir abordé l’alimentation des animaux domestiques et présenté plus en détail la fabrication de leurs
croquettes, nous allons traiter l’alimentation des animaux d’élevage.
UNE ÉVOLUTION DES PRÉOCCUPATIONS
Le bien être des animaux d’élevage est de plus en plus pris en considération par les éleveurs. Ces derniers ont compris que cette dimension devenait primordiale pour les consommateurs. En outre, la prise en considération de l’état de leurs animaux leur permet d’améliorer la qualité de leur production agricole et de pouvoir se faire
labelliser en retour (Label Rouge, Agriculture Biologique). Un
étiquetage a d’ailleurs récemment été mis en place pour informer les consommateurs de la qualité de vie des animaux d’élevage.
Les critères d’évaluation de ces labels portent sur plusieurs éléments :
- l’alimentation ;
- la prophylaxie et les soins ;
- le transport vers l’abattoir ;
- l’abattage.
Nous allons uniquement traiter dans cet article de l’alimentation, laissant les soins pour une prochaine publication.
LA QUALITÉ D’ALIMENTATION
Ainsi, le type d’alimentation et la qualité des aliments pour les animaux d’élevage répondent à un cahier des charges précis. L’alimentation des bovins labellisés est encadrée, aussi bien pour les vaches laitières, les vaches allaitantes que les gros bovins de boucherie.
La ration alimentaire nécessaire à la couverture des besoins nutritionnels des ruminants est généralement composée de 64 % d’herbe, de 20 % de maïs ensilé, de 10 % de céréales, de 5 % de tourteaux et de 1 % de minéraux, vitamines et oligo éléments essentiels.
Les bienfaits attendus de l’alimentation des bovins dépendent bien évidemment de la qualité des matières premières, mais surtout de leur préparation. La méthode du compact feeding, élaborée au Danemark dans les années 1990, importées en France il y a une dizaine d’années seulement et mise en avant par des associations telles que
Seenovia ou
Terrena, a grandement amélioré la situation pour les bovins et leurs éleveurs.
COMPACT FEEDING
En quoi consiste cette nouvelle méthode de préparation ? Cette technique consiste en l’amélioration de l’homogénéité du concentré et du fourrage de la ration dans un mix compact par ajout d’eau. Cette hydratation du mélange permet de faire coller les concentrés au fourrage préalablement haché.
Il faut donc veiller à ce que l’ensilage de maïs soit très fin (moins de 10 mm contre le double habituellement) et l’herbe hachée menue (moins de 20 mm). La recette nécessite également de commencer par un mélange d’eau et de concentrés afin de constituer une bouillie homogène. Vient ensuite le fourrage qui sera alors enrobé par ce mélange.
La quantité d’eau nécessaire est directement dépendante du poids de matière sèche initial et des caractéristiques recherchées pour le mélange final. Il faut veiller à ce que le taux de matière sèche final reste entre 36 et 40 %, le taux de cellulose brute atteigne 17 % et le contenu total en fibre (NDF) oscille entre 35 % et 38 %.
BÉNÉFICES ATTENDUS DU COMPACT FEEDING POUR LES ANIMAUX
Le but recherché est d’améliorer le bien être et la santé du ruminant. Cette méthode a permis de :
- supprimer le tri à l’auge par l’animal,
- éliminer la compétition entre les dominants et les dominés pour l’accès à la nourriture
- améliorer l’ingestion en optimisant le fonctionnement du rumen.
En compactant la ration, la quantité d’air avalée par les animaux se retrouve fortement réduite, ce qui convient mieux aux bactéries anaérobies du rumen, améliorant alors la digestibilité de la ration. Cela favorise en même temps les quantités de nourriture ingérées.
La conséquence de cette amélioration de qualité de vie pour les bovins s’est retrouvée dans la production de lait et de viande. La croissance moyenne constatée dans plusieurs exploitations pour les veaux et bovins de boucherie est montée à près de 1600 g/j et la production de lait a augmenté jusqu’à 4 l par vache et par jour.
LA QUALITÉ DU MÉLANGE ET DE LA RÉCOLTE
Pour arriver à ces résultats il faut veiller à plusieurs paramètres :
- la qualité de la récolte : la coupe, le silo et le bâchage doivent être soignés afin d’éviter tout risque d’échauffement ;
- la propreté des espaces bétonnés : tout reste de ration précédente doit être évacué pour éviter tout ensemencement ou échauffement de la ration du jour ;
- la qualité et la propreté de la mélangeuse : la cuve doit être bien étanche, les outils doivent permettre de bien racler les bords et d’homogénéiser parfaitement la préparation et son nettoyage doit être facilité
C’est là que tout le savoir-faire de WAM France intervient pour aider les exploitants à atteindre leurs objectifs. Nos mélangeuses
WBHT sont robustes, fiables et conçues pour être intégralement nettoyées. L’ouverture intégrale à 60° facilite la vidange de produits difficiles et minimise grandement le résidu de produit dans la cuve de mélange.
La grande porte d’accès latérale permet un nettoyage rapide et efficace du contenu de la cuve et des outils de mélange en toute sécurité.
Son arbre horizontal muni de pales de mélange garantie un mélange efficace et homogène même avec des produits de forte densité.
Enfin, notre culture d’accompagnement de nos clients vous permettra de trouver la meilleure configuration de machine pour votre exploitation et les valeurs cibles optimales recommandées pour le compact feeding.